Récemment, des analyses ont montré que même en changeant le président de la Réserve fédérale et en forçant une Goutte des Taux d'intérêt, il serait difficile de modifier de manière significative les dépenses d'intérêts de la dette du gouvernement américain. Cette conclusion provient des recherches de Matthew Luzzetti, chef économiste américain chez Deutsche Bank, et de son équipe.
Des recherches indiquent que, bien que certains soutiennent qu'une réduction massive des taux d'intérêt pourrait permettre d'économiser d'importantes dépenses d'intérêts, la réalité pourrait ne pas être aussi simple. Si l'on abaisse de manière contraignante le taux d'intérêt de 3 points de pourcentage, le rendement des obligations d'État à court terme pourrait effectivement diminuer, mais le rendement des obligations d'État à long terme pourrait au contraire augmenter. Cela est dû au fait que le marché pourrait craindre qu'une politique monétaire trop accommodante entraîne une hausse du taux d'inflation.
En termes concrets, l'équipe de recherche estime que même en prenant des mesures de baisse des taux d'intérêt aussi agressives, le département du Trésor américain ne pourra économiser qu'environ 12 à 15 milliards de dollars en dépenses d'intérêts d'ici 2027. Ce chiffre est loin des affirmations antérieures de certains qui parlaient d'économies "de plus de 1 000 milliards de dollars".
Cette analyse met en évidence la complexité de la politique monétaire et le fait que son impact sur les finances publiques n'est pas une relation linéaire simple. Elle nous rappelle que dans l'élaboration et l'évaluation des politiques économiques, il est nécessaire de prendre en compte de multiples facteurs et de ne pas simplifier à l'excès les problématiques.
En même temps, cette recherche a également suscité des discussions sur l'indépendance des banques centrales. Elle suggère les risques potentiels que l'intervention politique dans la politique monétaire pourrait entraîner, ainsi que l'importance de maintenir l'indépendance des banques centrales.
Dans l'ensemble, cette étude nous offre une perspective plus complète et objective, nous aidant à comprendre les relations complexes entre la politique monétaire, la gestion de la dette publique et les finances gouvernementales.
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OnChain_Detective
· 07-23 22:50
détecté : modèle à haut risque dans le récit de la Fed. les chiffres ne mentent pas les amis...dyor
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RugDocDetective
· 07-23 22:50
Une baisse des taux d'intérêt ne guérit pas les maux de l'économie, c'est inutile.
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Degen4Breakfast
· 07-23 22:49
Où est passé tout l'argent ?
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TokenUnlocker
· 07-23 22:33
Ils rêvent vraiment, tondre la laine de la Réserve fédérale ?
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MetaMisery
· 07-23 22:24
Pensez trop, si l'argent ne suffit pas, imprimez-en.
Récemment, des analyses ont montré que même en changeant le président de la Réserve fédérale et en forçant une Goutte des Taux d'intérêt, il serait difficile de modifier de manière significative les dépenses d'intérêts de la dette du gouvernement américain. Cette conclusion provient des recherches de Matthew Luzzetti, chef économiste américain chez Deutsche Bank, et de son équipe.
Des recherches indiquent que, bien que certains soutiennent qu'une réduction massive des taux d'intérêt pourrait permettre d'économiser d'importantes dépenses d'intérêts, la réalité pourrait ne pas être aussi simple. Si l'on abaisse de manière contraignante le taux d'intérêt de 3 points de pourcentage, le rendement des obligations d'État à court terme pourrait effectivement diminuer, mais le rendement des obligations d'État à long terme pourrait au contraire augmenter. Cela est dû au fait que le marché pourrait craindre qu'une politique monétaire trop accommodante entraîne une hausse du taux d'inflation.
En termes concrets, l'équipe de recherche estime que même en prenant des mesures de baisse des taux d'intérêt aussi agressives, le département du Trésor américain ne pourra économiser qu'environ 12 à 15 milliards de dollars en dépenses d'intérêts d'ici 2027. Ce chiffre est loin des affirmations antérieures de certains qui parlaient d'économies "de plus de 1 000 milliards de dollars".
Cette analyse met en évidence la complexité de la politique monétaire et le fait que son impact sur les finances publiques n'est pas une relation linéaire simple. Elle nous rappelle que dans l'élaboration et l'évaluation des politiques économiques, il est nécessaire de prendre en compte de multiples facteurs et de ne pas simplifier à l'excès les problématiques.
En même temps, cette recherche a également suscité des discussions sur l'indépendance des banques centrales. Elle suggère les risques potentiels que l'intervention politique dans la politique monétaire pourrait entraîner, ainsi que l'importance de maintenir l'indépendance des banques centrales.
Dans l'ensemble, cette étude nous offre une perspective plus complète et objective, nous aidant à comprendre les relations complexes entre la politique monétaire, la gestion de la dette publique et les finances gouvernementales.